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jeudi 21 juin 2012

Mad Men : la folie des sixties !


On en a tous et toutes au moins une fois entendu parlé depuis ces cinq dernières années : la série phénomène, maintes fois récompensées aux Emmy Awards (les Oscars du petit écran américain), j'ai nommé, la série phare de la chaîne AMC, Mad Men.


Donald Drapper (John Hamm)


Le storyboard : Donald Drapper (John Hamm) incarne un personnage entraînant, aguicheur et mystérieux à la fois, évoluant au sein d'une agence publicitaire dans le New York des Années 60.


Le plus : L'extrême réalisme de la série tv, non seulement d'un point de vue historique (tous les détails, mêmes infimes, des costumes aux coiffures, en passant par les marques promues par l'agence de publicité) mais également techniques de l'époque sont respectés. D'un point de vue de la technique cinématographique, je ne suis pas une experte en la matière, mais on peut clairement remarquer les teintes particulières faisant écho à cette période, mais également et surtout, la récurrence du  célèbre "fondu enchaîné" entre différents plans, style très en vogue dans les années 1960 au cinéma et à la télévision. Le tout agrémenté d'une bande son d'une qualité supérieure, qui nous plonge littéralement dans l'ambiance et nous donne envie de swinguer avec eux.

Particularité : La trame de la série suit de près l'actualité brûlante de l'époque, au fil des saisons. Ainsi, de réels scènes filmées sont projetées par le biais du petit écran que regarde les personnages : les campagnes électorales de Kennedy, la mort de Marilyn Monroe, la montée en puissance de la cause anti-ségrégationniste et l'ascension de Martin Luther King, la crise nucléaire avec Cuba et le fameux évènement de la "baie des cochons", l'assassinat du président Kennedy ainsi que de son tueur présumé, Lee Harvey Oswald, etc.
Tous ces évènements et la réaction des personnages à ceux-ci au fil des épisodes nous fait réfléchir nous-même à la façon dont nos aïeux ont également perçu les faits en leur temps.

Mais Mad Men, ce n'est pas uniquement une série sur les années 60. C'est avant tout l'histoire d'un homme au passé trouble, Don Drapper. En apparence, tout semble lui réussir. Marié et père de deux enfants, sa femme est une belle blonde, Betty, ancien mannequin et mère au foyer, occupant une belle maison dans une banlieue huppée des environs de New York.

Betty (January Jones) et Don Drapper (John Hamm)

Malgré tout cela, Don Drapper à tendance à ne pas se satisfaire de ses acquis. Avec une fâcheuse manie d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte qu'à la maison dès qu'un joli jupon passe devant la porte de son bureau, pas étonnant que l'équilibre du couple soit rapidement mis en péril.

En bref : Don Drapper, un homme que l'on aime détester !

Ce petit article ne serait pas complet (et il ne le sera certainement pas de toute manière) sans mentionner l'importance accordée à la condition féminine dans cette série :
Alors que Don Drapper aime à se rouler dans les draps de toutes ses conquêtes nuits après nuits, sa chère et tendre épouse l'attend bien sagement à la maison, tenant irréprochablement son foyer... non sans finir par "péter les plombs". La réaction de son époux ? Il l'emmène chez un psy, parce-que c'est forcément elle qui a un problème, bien évidemment !

Joan Holloway (Christina Hendricks)

Alors que la majorité des femmes travaillant au cabinet publicitaire Sterling & Cooper sont de simples secrétaires, la plus emblématique étant sans conteste la pulpeuse rouquine Joan Holloway, les autres des standardistes... une petite nouvelle, Peggy Olson, aux airs de sainte ni touches, finit rapidement par gravir les échelons et évoluer au même rang que ses collègues masculins.

Peggy Olson (Elisabeth Moss)

Vous l'aurez compris, Mad Men est très vite devenu mon obsession du moment... ayant enchaîné le visionnage de 3 saisons d'affilées, la 4e s'annonce pleine de bouleversements, mais je n'en dis pas plus, j'en ai déjà bien trop révélé au goût de certains...!


1 commentaires:

Shoushoun a dit…

Une présentation qui donne envie de se lancer dans l'aventure. Faut-il avoir peur, cependant, de devenir "accro" ? Par ces temps un peu difficiles, il peut sembler bon de faire un "flash back" pour mieux comprendre l'Histoire des années 60 !

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