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jeudi 16 août 2012

Y : Génération discriminée ?

Vous avez tous au moins ressenti ça une fois dans votre vie. Le coeur serré, la boule au ventre et à la gorge, les larmes aux yeux. La frustration, le sentiment de profonde injustice et d'impuissance face au rouleau-compresseur qu'est devenue notre société insensible et égocentrique actuelle.



Les médias adorent en parler, louer leurs qualités, leurs prédispositions quasi-naturelles pour les nouvelles technologies, leur aptitudes à être présents sur tous les fronts ainsi que leur sens du franc-parler : la génération Y. En résumé : les jeunes actifs. 
Enfin quand je dis actif, soyons lucides. Sur la somme totale des 20-30 ans diplômés, combien sont-ils a être salariés sur le long terme. 
Et là encore, la longévité a aujourd'hui pris une nouvelle définition : là où nos parents s'engageaient jadis dans une carrière toute tracée sur la durée de leur vie, la nouvelle génération que nous incarnons ne peut plus se faire d'illusions. La stabilité porte un nom : le CDD. 

Mais le tout est de parvenir à ce fameux contrat précaire mais si rare qu'il se compare au Saint Graal que tous les nouveaux diplômés désirent de toutes leurs forces. 
On ne rabâchera pas l'éternelle loi du chômage des jeunes en augmentation constante depuis bien des années. Tout le monde le sait (et sinon, quittez tout de suite cet article et ouvrez un journal pour une fois, atterrissez, vous, personne du troisième âge qui avez fait votre vie et, oui on sait, "de votre temps...tout était plus rose"), tout le monde le sait, disais-je, les recruteurs sadiques et radins au possible, souhaitant faire du profit au détriment de la qualité de vie et de la santé mentale de leur personnel, redoublent d'ingéniosité en ce qui concerne les arguments à opposer en vue de refuser une candidature. 

Exemple tout à fait pris au hasard, qui m'est arrivé il n'y a pas si longtemps (ce matin même). Je reçois, après une semaine d'attente interminable, la réponse à mon entretien d'embauche qui, à mon humble avis, avait l'air de s'être pourtant bien déroulé. Un refus. Encore. Et une croix de plus sur la liste de mes échecs. 
Toutefois, analysons l'argument avancé par le recruteur : mon âge.
Trop vieille ? Mince, je n'avais pas vu les années passer... 
Que nenni :  TROP JEUNE !

"Bien que votre profil présente de très grandes qualités et un dynamisme très appréciable, nous avons souhaité privilégier pour ce poste un profil plus âgé que le vôtre."

Un défaut d'expérience dans mon C.V. ? 
Récapitulons donc pour vérifier : 7 années d'études supérieures. Deux diplômes d'une prestigieuse école dans mon domaine. Ajoutez à cela un second master dans une université reconnue. 
De multiples stages dans des établissements mondialement réputés, en collaboration directe avec les directeurs des sections de ceux-ci, et une forte expérience du travail à l'étranger. 
Voyons du côté des langues alors : Trilingue français-anglais-arabe, plus une ou deux autres langues pratiquées occasionnellement, sans compter le Latin et le Grec...

C'est donc bien cela. Ma plus grande erreur ? Mon âge : 26 ans. 
Pour certains, le cap des 25 ans, c'est une fin en soit. On n'est officiellement plus considéré comme un "jeune adulte", toutes les réductions que daignait nous accorder la société nous sont supprimées. On se sent alors comme un coup de vieux s’abattre sur nos épaules. "Ca y est, mes camarades de lycée commencent à se marier les uns après les autres". Mes études achevées (presque 20 ans dans le système scolaire, ce n'est pas rien, depuis le CP). Je suis jetée dans la fosse aux lions, mon (ou "mes", c'est toujours mieux) diplôme(s) en mains. Objectif emploi. A l'aise, Blaise, si j'ai survécu aux concours d'entré aux grandes écoles, passé le cap infranchissable de leurs diplômes, mes pairs me reconnaîtront comme l'un des leurs... 
Ce que l'on n'avait pas prévu, c'est le fait que ces mêmes aînés se sentent soudain menacés par une nouvelle vague fortement diplômée, parfois bien plus au fait des innovations dans leur domaine, les rendant dans bien des cas "sous-qualifiés" alors que la loi hiérarchique joue dans le sens contraire. Ils nous voient comme une menace, alors que nous ne pensons pas à mal. Nous ne prétendons pas à devenir directeur à la place du directeur. Donnez-nous juste notre chance. Laissez-nous la possibilité de gravir les échelons au fil des années et nous arriverons, si notre potentiel s'y prête, à des postes plus élevés dans quelques années, lorsque nous seront réellement "plus âgés" ! 
C'est bien là le problème. Car les employeurs voient l'ascension professionnelle s'effectuer bien plus vite que prévu. Autant éliminer la concurrence à la racine. En empêchant la mauvaise graine de germer dans l'entreprise, on s'évite d'avance de devoir y faire face dans un avenir plus ou moins proche.



La discrimination en fonction de l'âge, je pensais (à tord) jusqu'à ce jour qu'elle n'était réservée qu'aux cinquantenaires licenciés prématurément par leur employeur de toujours (parce-que finalement, la carrière d'une vie, ce n'est peut-être plus tout à fait ça, même pour papa et maman) et qui peinent à se replacer sur la voie de l'emploi, en concurrence avec des "jeunes diplômés" plus attractifs vis à vis des entreprises du même secteur. 
A cette génération précédente, j'aimerais dédier cet article : "Nous autres, jeunes diplômés, ne vous voleront pas vos emplois. Nous sommes tout autant victimes que vous de cette société égoïste, individualiste, avide de profits, dirigée par des hauts cadres vissés sur leurs sièges et leurs privilèges, et prêts à tout pour y rester en ne concédant aucun centime à quiconque viendra quémander un poste." 
Du moment que la machine tourne, on continue comme ça. 

Jusqu'au jour où la machine déraillera. Où les cadres confortablement engoncés dans leurs privilèges glisseront de leurs sièges. 
J'aurais un dernier mot, mesdames et messieurs les employeurs : 
N'oubliez donc pas que vous aussi, en votre temps, vous vous êtes battus pour que la jeunesse ait pleinement sa place dans la société. C'était en mai 68. Aujourd'hui, qu'êtes-vous devenus, mis à part la parfaite réplique de ces vieux bourgeois se gavant comme leurs aînés avant eux, de la misère des autres ?
N'oubliez pas que nous sommes là, génération Y, et vos enfants nous talonnant de justesse... Dans les starting-blocks, prêts à prendre vos places. Là n'étaient pas notre intention première. Nous souhaitions juste un emploi digne, à la mesure de nos compétence et de nos sacrifices, de toutes ces années passées à accumuler du savoir et de l'expérience que vous recherchez tant. Aujourd'hui, nous réclamons vengeance, face à tant d'inhumanité. 
N'oubliez pas, mesdames et messieurs les employeurs, que le temps de votre départ venu... La retraite que vous réclamerez... elle ne sera peut-être plus aussi sonnante et trébuchante que vous pouviez l'espérer. Petit calcul : vous cotisez actuellement pour vos aînés, mais si personne ne vous succède, qui payera pour vous ? Juste retour des chose, me direz-vous !

Génération Y : 
Génération Sacrifiée. 
Génération Discriminée.
Génération Désabusée.


lundi 6 août 2012

"Awkward." : La série qui vous ferait (presque) regretter le lycée !


Ces derniers jours, mes petits plaisirs télévisuels partant littéralement à la dérive, je me suis donc interrogée sur une nouvelle proie à pêcher avec mon hameçon à séries tv. 
Parmi les suggestions de "tvshows" hautement acclamés par la critique outre-Atlantique, figurait "Awkward.", une série dont le nom me disait vaguement quelque-chose...

Encore une série pour adolescents ? Nah... Et puis j'ai réfléchi. J'avais également "vaguement" entendu parler de True Blood avant de prendre la décision fatidique (et sans retour possible) de commencer à la regarder... pour ne plus jamais la quitter ! "L'essayer, c'est l'adopter", comme diraient certains slogans bien connus.

Qu'à cela ne tienne, soyons fous et tentons l'expérience. Au pire, je perds 20 minutes de ma vie. Au mieux, je fais une belle découverte et m'ajoute une nouvelle addiction à la longue liste virtuelle. 


Le résumé : Une adolescente mal dans sa peau qui reçoit une mystérieuse lettre listant un à un tous ses défauts, et pourquoi celle-ci pourrait "disparaître sans que personne ne le remarque". C'est alors que, par pur accident, elle tombe dans sa salle de bain en tentant d'ingérer de l'aspirine pour calmer un simple mal de tête. Bien évidemment, tout cela APRES avoir mentionné sur son blog que cette lettre lui donnait envie de "mourir". C'est parfois méconnaître le double langage des adolescents.
Plâtrée d'une façon tellement humiliante que l'on voudrait littéralement "mourir" en voyant cela, celle qui s'efforce de garder la tête haute en toutes circonstances n'a désormais plus le choix, minerve oblige ! Sans oublier la lourde tâche (perdue d'avance) de tenter de convaincre tout le monde que son accident malencontreux n'était pas la plus pitoyable tentative de suicide de toute l'histoire des adolescents.

Les personnages : Outre le vilain petit canard en qui on ne peut s'empêcher de se reconnaître dans quelques unes des nombreuses "awkward" situations auxquelles elle est confrontée, des amies aussi "hors du coup" qu'elle même, viennent s'ajouter un duo de garçons beaux-gosses entre lesquelles le coeur de la demoiselle en question est tiraillée. Le bad-boy qui couche avec elle en secret mais n'ose pas assumer sa relation au grand jour avec la fille la moins populaire du lycée, ou le gentil garçon qui n'a pas peur d'exprimer ses sentiments, mais qui n'est malheureusement pas disponible... Additionnez également la traditionnelle "mean girl" de service, dont les traits de caractères ne peuvent que s'inspirer directement de Khloé Kardashian, la dernière et plus ronde des trois soeurs riches, scandaleuses et vulgaires de la télé-réalité américaine. Cocktail détonnant à souhait que je ne saurais que conseiller pour passer un bon moment !

vendredi 27 juillet 2012

Miss Mymoo Plays "The Walking Dead" #2

La suite des aventures de ce cher Lee, héros bien malgré lui d'une aventure inédite inspirée de la série tv "The Walking Dead". Ce dernier évolue difficilement dans univers post-apocalyptique, coursé par des zombis et tente de rester en vie...


Abonnez-vous à ma chaîne Youtube pour me soutenir dans cette nouvelle aventure et ne plus manquer aucun épisode à venir ! 

mercredi 25 juillet 2012

Miss Mymoo Plays "The Walking Dead" #1

Le premier épisode de The Walking Dead, le jeu, est en ligne sur Miss Mymoo Plays !


Miss Mymoo Plays aussi !

Dans mon dernier billet, je me remémorais mes vieux souvenirs d'enfance et comment je devins un petite Gameuse, le tout sans délaisser mes passe-temps de jeune fille.

Car oui, mesdemoiselles, messieurs, on peut jouer à des jeux de bourrins et porter des talons hauts. On peut dégommer des zombis et parfaire son maquillage. On peut cambrioler une banque et s'enfuir à bord d'un bolide hors de prix tout en réajustant la pose de son vernis à ongle (enfin presque... question de timing : "laisse-moi une seconde, coco, c'est pas encore tout à fait sec").

Ainsi, je me disais : Plutôt que de jouer dans mon coin, pourquoi ne pas partager l'un de mes passe-temps favoris avec toute une communauté qui n'attend que cela sur la toile !

Et c'est là que ma chaîne YouTube naquit.
Je vous présente donc, avec toute la fierté d'un parent admiratif devant son petit bébé à peine sorti de l'oeuf (...je m'égare) : "Miss Mymoo Plays" !

Et pour inaugurer cette chaîne, quoi de mieux qu'un jeu qui sort des conventionnels Sims ou autres Animal Crossing, Just Dance et autres jeux traditionnellement étiquetés "filles" : place à l'adaptation de la série tv "The Walking Dead" (rien que ça) :


vendredi 20 juillet 2012

Il était une fois : une Gameuse

Alors que je suis en pleine frénésie Skyrim depuis quelques mois... je me repenche sur tous ces jeux qui ont marqué ma petite vie, depuis 26 ans déjà.

Tout commença à l'école primaire. Les années 1990. Notre classe est équipée d'un unique ordinateur PC bien encombrant. Une antiquité comparée aux miniscules petites bêtes qui ponctuent notre quotidien d'aujourd'hui ! C'est dans ce genre de réflexions que j'en arrive à penser : tu as vraiment connu l'âge de pierre, ma fille.
Bref, revenons à nos moutons, ou à notre PC plutôt. Un de nos camarade rapporta un jour le Graâl pour lequel toutes et tous nous battrions les jours suivants : Baldur's Gate ! Le légendaire, le mythique, celui qui inspira tant d'autres MMORPG (jeux de rôles massivement multi-joueurs) par la suite (League of Legends ou encore la série des Diablo, par exemple...).

Baldur's Gate (visuel JeuxVideos.com)

Après quelques apartés passés à découvrir les premiers jeux disponible la GameBoy d'une amie (la première, l'originale, il me semble), ainsi que les nombreuses parties de Super Mario jouées sur console chez d'autres...Le grand tournant s'amorça lorsque je pris la décision (bien influencée par les nombreuses heures à voir jouer les grands frères de mes copines à des jeux plus évolués) de demander ma première "vraie" console : la Playstation de Sony. Oui oui, celle-là aussi, l'originale, la petite grise avec le clapet circulaire et les cartes mémoires que l'on achetait séparément et où l'on stockait les données se sauvegarde de nos parties dans les "blocs" disponibles. Aussi vieux que les disquettes ça aussi (J'ai peur qu'une partie de ceux qui liront ces lignes ne se disent : "Mais de quoi nous parle-t-elle ?").


Et là ce fut l'explosion. Que du bonheur. Je ne citerais ici que ceux qui ont vraiment marqué mon enfance de façon indélébile, à tel point que je me revois encore y jouer, dans quel contexte et/ou avec qui : 

  • Tomb Raider (I, II et III) que j'avais également débuté sur PC... ah qu'il est loin ce temps où Lara Croft évoluait au sein d'un univers ultra pixelisé ressemblant fortement aux gros cubes de Minecraft aujourd'hui. Vous ne me croyez pas ?
  • Crash Bandicoot (toute la série, un tel succès qu'il fut également repris sur PS2)
  • Rayman (bien avant qu'il ne tombe en désuétude, et que l'on fasse appel au génie des développeurs français pour lancer les Lapins Crétins, dont l'unique but de départ était de relancer le bon vieux héro à la houppette blonde, mais qui l'éclipsèrent très rapidement !)
  • Final Fantasy VII dont la musique résonne encore dans nos têtes (jeu que j'ai même récemment repris avec Tomb Raider, si si, les vieux classiques sont indémodables !)

Sans compter le nombre de jeux échangés avec les amis, qui étaient également un pur bonheur mais auxquels je n'ai certainement pas joué suffisamment longtemps pour qu'ils me marquent à ce point (sinon, j'en aurais moi-même fait l'acquisition !)

Je n'abandonnais pas mon PC (acquis en classe de cinquième) pour autant. Les années collège et lycée avançant, c'est à des jeux de stratégie/gestion que je m'attelais à présent :
  • Caesar III
  • Pharaon et son extension La Reine du Nil : Cléopâtre

  • Les Maîtres de l'Olympe (même lignée que les précédents)

  • Les Sims !!!! Je suis une fan inconditionnelle de ce jeu depuis le tout premier CD, n'ayant manqué aucune extension. Je les ai cajolé, bichonnés, nourris, et vu grandir, ces petits, jusqu'au jour d'aujourd'hui, quel changement !
Capture d'écran "Les Sims 1" : pixelisé à l'extrême,
intéressant de voir l'évolution des graphismes

Capture d'écran "Les Sims 2"
Capture d'écran "Les Sims 3"

Plus récemment, et toujours sur PC, je m'essayais un de nouveaux jeux plus matures :


  • World Of Warcraft (on comprend le lien direct avec Baldur's Gate)
  • GTA IV

  • Skyrim (ma dernière addiction en date....!) où l'on voit également le lien avec Baldur's Gate et World of Warcraft (le jeu multijoueurs en réseau en moins, mais personnellement, je préfère) :



Je m'arrêterais là sur ce sujet pour aujourd'hui... A très bientôt pour mes autres addictions de gameuse en herbe, sur console cette fois !

mercredi 4 juillet 2012

Série TV : ne manquez pas la première de SMASH

On ne va pas se le cacher, pour une fois qu'une série TV américaine arrive sur nos chaînes françaises (non-cryptées, je précise) : cela constitue déjà en soi un évènement de taille !
C'est le cas de SMASH, la nouvelle série/comédie musicale à la sauce Glee, dont le premier épisode fut diffusé aux U.S.A le 6 février, et en France ce soir, 4 juillet 2012 sur TF1, et en prime-time, s'il vous plaît...

L'histoire ? Une équipe de Brodway désire monter une comédie musicale retraçant la carrière de Marilyn Monroe. Ce sont les donc les péripéties de tout un casting, leur travail acharné et les tensions entraînées par tout ce stress que la série nous propose de découvrir, le tout agrémenté de parenthèses musicales (c'est un peu le thème principal du show).
Faut-il également préciser que SMASH est produit par Steven Speilberg ?


Un Glee plus adulte ? Drôle de coïncidence de timing, SMASH lançant sa première saison au moment où les personnages principaux de Glee obtiennent leurs diplômes et débarquent à New York pour poursuivre leur carrière... je vous le donne dans le mille, à Brodway !


mardi 3 juillet 2012

Flashback : quelle femme seriez-vous si vous aviez vécu dans les années 60 ?

Vous avez certainement lu mon précédent article sur mon addiction sévère à la série Mad Men, récompensée 6 fois aux Emmy Awards.



Je ne sais pas ce qui m'attire dans cette fiction, entre le respect des évènements historiques et l'ancrage de l'histoire dans celle avec un grand H, la fidélité aux moindres détails mais également la question de sujets bien plus sérieux qui marquèrent ces années 60, au delà des simples relations entre les personnages.

Toujours est-il que, si comme moi, vous êtes une "Mad Men addict", j'ai le plaisir de vous informer que le site internet AuFéminin.com vient d'élaborer un dossier complet sur les années 60, et notamment un quizz basé sur la célèbre série tv (cliquez sur la photo qui suit).



Je tiens à vous dire que mon résultat personnel était très probant... je ne sais pas si cela sera valable pour chacune d'entre vous. Alors ne serait-ce que pour passer le temps et s'imaginer dans la peau de l'une des trois principales héroïnes de la série, faites un tour par la page du site et laissez-moi vos résultats en commentaires !

Stop au phénomène Lolita !

[Cet article est la copie de celui que j'ai rédigé sur mon autre blog dédié aux produits cosmétiques. Je le trouvais suffisamment pertinent pour être partagé ici avec vous].

Je n'avais pas prévu de rédiger ce post, mais ce a quoi j'ai assisté ce midi dans un bus parisien m'a profondément remuée. 

Une jeune fille, à qui je donnerais tout juste dix ans, des traits encore bien enfantins et  sans aucun signe apparent d'une puberté déjà bien présente, sort de son petit sac tout l'attirail de la parfaite fashionista. Un "make-up bag" dont je prends l'ampleur de l'importance du contenu, au fur et à mesure que les minutes passent. 
Miroir compact, gloss, mascara noir...
Le gloss seul pourrait passer. De nombreuses grandes enseignes proposent des produits aux couleurs attrayantes et aux parfums acidulés pour les plus jeunes. 
Le mascara ultra-black de maman, par contre, commence déjà à me faire réfléchir...

"Lolita malgré moi", 2005

Je n'ai pas pour habitude de dévisager mes voisins dans les transports en communs, mais en sortant du bus, je me retourne et constate alors l'ampleur des dégâts, si je puis dire...
Un maquillage "full face", du fond de teint au blush rose vif sans oublier le plus voyant de tous ces éléments : un fard à paupières bleu-gris métallique, tranchant avec une peau assez mate.

C'en est trop, mon esprit est traumatisé par tant de ravages faits sur le visage de cette petite fille qui serait sublime au naturel, mais qui prend soudainement des airs de clown, pour ne pas dire vulgaire
Notons que son maquillage tranchait également très fortement avec sa tenue vestimentaire : une petite robe rose, pour une fois, tout à fait adaptée à sa tranche d'âge. Vous comprendrez donc, je l'espère, ma révolte intérieure. Quel gâchis. 

Malheureusement, rien d'étonnant à ce phénomène lorsque de nombreuses marques proposent de plus en plus de produits cosmétiques (sans parler des accessoires vestimentaires) initialement à destination des adultes mais revisités en version "junior"

Magazine "Vogue" France, édition décembre 2010

Et lorsque les grands magazines de mode s'en mêlent et organisent des shooting photos afin d'accréditer cette nouvelle tendance, c'en est trop. Nous avons tous en mémoire les quelques pages de Vogue mettant en scène de très jeunes filles à peine pubères dans des positions lascives, maquillées à outrance et accoutrées de vêtements et accessoires que jamais au grand jamais elles ne devraient pouvoir porter à leur âge, à l'exception d'un court essayage pour faire "comme maman" lorsque celle-ci se prépare, c'est-à-dire sous la surveillance d'un adulte et dans le cadre de la sphère privée
Une réaction des plus hautes sphères politique avait alors déclenché de la part de l'UNESCO la proposition d'une charte visant à protéger l'image des enfants exposées dans divers médias.

Vladimir Nabokov, Lolita

"Lolita", (Stanley Kubrick) 1962
"Lolita", (Adrian Lyne) 1997



















Ne devrait-on pas rappeler qu'à la base, le phénomène "Lolita" tire son nom d'un film (adapté deux fois au cinéma), lui-même inspiré d'un roman érotique (Lolita, de Vladimir Nabokov), mettant en scène une jeune fille surjouant sa sexualité naissante dans le but de s'attirer les faveur d'un homme d'âge mûr. Rien de très moralement correct on en conviendra, et qui ne peut certainement pas nous laisser indifférent lorsque l'on constate que cette mode n'est plus cantonnée au domaine de la fiction, mais déborde bel et bien sur notre réalité à présent. 

Je n'aime pas me présentée en "mère la morale", mais cette situation m'a réellement moralement bouleversée.  J'ai tout simplement trouvé inapproprié qu'une fillette de cet âge soit autorisée à porter autant de maquillage en journée, d'autant plus pour sortir en pleine rue et au contact d'on ne sait quels genres d'individus. Non sans paraître paranoïaque, il faut rester réaliste. Combien d'individus dérangés et pervers seraient prêts à commettre l'irréparable sur de simple jeunes filles. Autant ne pas tenter leurs esprits malades...
Je n'ai que 26 ans et je ne m'estime donc pas si âgée, si "dépassée" par notre époque. Malgré tout, en remontant le long du fil de mes souvenirs, je me rappelle avoir porté un léger baume à lèvres brillant dès la classe de Troisième, gardant mes premiers vrais débuts dans le monde des cosmétiques pour mes années lycée, sans exagérer non plus (je ne dois avoir porté du mascara noir qu'en Terminale, c'est dire ! Je me contentais auparavant d'un mascara transparent, car je craignais que mes cils (naturellement longs et foncés) ne soient trop voyants pour mon âge.


Je serais heureuse de connaître votre avis sur le sujet. Avez-vous déjà été confronté (personnellement ou dans votre entourage) à ce phénomène "Lolita" ? Avez-vous déjà croisé des jeunes filles dont vous pensiez qu'elles s'étaient perdues dans une section du magasin qui ne leur était pas destinée, ou portant un maquillage/une tenue outrancier(ère) ?
  

jeudi 21 juin 2012

Mad Men : la folie des sixties !


On en a tous et toutes au moins une fois entendu parlé depuis ces cinq dernières années : la série phénomène, maintes fois récompensées aux Emmy Awards (les Oscars du petit écran américain), j'ai nommé, la série phare de la chaîne AMC, Mad Men.


Donald Drapper (John Hamm)


Le storyboard : Donald Drapper (John Hamm) incarne un personnage entraînant, aguicheur et mystérieux à la fois, évoluant au sein d'une agence publicitaire dans le New York des Années 60.


Le plus : L'extrême réalisme de la série tv, non seulement d'un point de vue historique (tous les détails, mêmes infimes, des costumes aux coiffures, en passant par les marques promues par l'agence de publicité) mais également techniques de l'époque sont respectés. D'un point de vue de la technique cinématographique, je ne suis pas une experte en la matière, mais on peut clairement remarquer les teintes particulières faisant écho à cette période, mais également et surtout, la récurrence du  célèbre "fondu enchaîné" entre différents plans, style très en vogue dans les années 1960 au cinéma et à la télévision. Le tout agrémenté d'une bande son d'une qualité supérieure, qui nous plonge littéralement dans l'ambiance et nous donne envie de swinguer avec eux.

Particularité : La trame de la série suit de près l'actualité brûlante de l'époque, au fil des saisons. Ainsi, de réels scènes filmées sont projetées par le biais du petit écran que regarde les personnages : les campagnes électorales de Kennedy, la mort de Marilyn Monroe, la montée en puissance de la cause anti-ségrégationniste et l'ascension de Martin Luther King, la crise nucléaire avec Cuba et le fameux évènement de la "baie des cochons", l'assassinat du président Kennedy ainsi que de son tueur présumé, Lee Harvey Oswald, etc.
Tous ces évènements et la réaction des personnages à ceux-ci au fil des épisodes nous fait réfléchir nous-même à la façon dont nos aïeux ont également perçu les faits en leur temps.

Mais Mad Men, ce n'est pas uniquement une série sur les années 60. C'est avant tout l'histoire d'un homme au passé trouble, Don Drapper. En apparence, tout semble lui réussir. Marié et père de deux enfants, sa femme est une belle blonde, Betty, ancien mannequin et mère au foyer, occupant une belle maison dans une banlieue huppée des environs de New York.

Betty (January Jones) et Don Drapper (John Hamm)

Malgré tout cela, Don Drapper à tendance à ne pas se satisfaire de ses acquis. Avec une fâcheuse manie d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte qu'à la maison dès qu'un joli jupon passe devant la porte de son bureau, pas étonnant que l'équilibre du couple soit rapidement mis en péril.

En bref : Don Drapper, un homme que l'on aime détester !

Ce petit article ne serait pas complet (et il ne le sera certainement pas de toute manière) sans mentionner l'importance accordée à la condition féminine dans cette série :
Alors que Don Drapper aime à se rouler dans les draps de toutes ses conquêtes nuits après nuits, sa chère et tendre épouse l'attend bien sagement à la maison, tenant irréprochablement son foyer... non sans finir par "péter les plombs". La réaction de son époux ? Il l'emmène chez un psy, parce-que c'est forcément elle qui a un problème, bien évidemment !

Joan Holloway (Christina Hendricks)

Alors que la majorité des femmes travaillant au cabinet publicitaire Sterling & Cooper sont de simples secrétaires, la plus emblématique étant sans conteste la pulpeuse rouquine Joan Holloway, les autres des standardistes... une petite nouvelle, Peggy Olson, aux airs de sainte ni touches, finit rapidement par gravir les échelons et évoluer au même rang que ses collègues masculins.

Peggy Olson (Elisabeth Moss)

Vous l'aurez compris, Mad Men est très vite devenu mon obsession du moment... ayant enchaîné le visionnage de 3 saisons d'affilées, la 4e s'annonce pleine de bouleversements, mais je n'en dis pas plus, j'en ai déjà bien trop révélé au goût de certains...!


mercredi 20 juin 2012

Les auto-stoppeurs de l'Espace

A la question : as-tu des talents particuliers ? Je pourrais vous répondre que mon pouce est capable de se mouvoir dans un sens contre-nature... ou qui en tout cas, n'a aucune fonction propre à ma survie (l'histoire de l'évolution de l'Homme et des pouces opposables, etc.). 

Récemment, et après une diète d'une petite semaine (bien trop longue à mon goût), j'ai repris le visionnage des dernières vidéos postées sur les chaînes Youtube auxquelles je suis abonnées.
Parmi mes favorites, la nouvelle chaîne personnelle (Beautyvlogcast) de Emily Eddington, présentatrice au JT matinal sur une chaîne locale de l'Illinois aux Etats-Unis mais plus connue pour ses génialissimes vidéos beauté (Emilynoel83) et son blog Beauty Broadcast.
Dernière vidéo en date : elle y parle de tout et de rien, répondant aux questions de ses abonnés. Quand soudain, arrive LA question des talents hors du commun...

 
LE FAMEUX POUCE PLIE DE TRAVERS ! Le "thumb up" tordu ! 

Hey hey hey, là mon imagination part en live, et je me dis : "Et si ce signe distinctif était le symbole secret de notre appartenance à une communauté secrète, issue d'une autre planète... et prête à coloniser le monde !!!" Hahaha... 


Non, je plaisante, pour les accros des théories conspirationnistes... à moins que.

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